Covid-19 : antipaludéens et formes graves ou létales
Utilisation au long cours d’antipaludéens de synthèse et risque de survenue de formes graves ou létales de la COVID-19
EPI-PHARE publie les résultats d’une étude de pharmaco-épidémiologie portant sur l’utilisation au long cours d’antipaludéens de synthèse et le risque de survenue de formes graves ou létales de la COVID-19
Réalisée à partir des données du Système national des données de santé (SNDS), cette étude a pour objectif d’évaluer le risque d’hospitalisation, le risque d’intubation oro-trachéale et le risque de décès lors des séjours hospitaliers pour COVID-19 chez les patients utilisant des antipaludiques de synthèse (APS) au long cours et de les comparer aux risques en population générale.
Deux types d’études complémentaires ont été réalisées : une étude de type «observé – attendu» et une étude de cohorte post-hoc exposés/non exposés.
Les résultats ne suggèrent pas de rôle préventif de l’utilisation des antipaludéens de synthèse au long cours sur le risque de survenue d’une hospitalisation, d’une intubation ou d’un décès liés au COVID-19.
Même si la nature observationnelle de l’étude ne permet pas de conclure formellement à l’absence de bénéfice des antipaludéens de synthèse pour la prévention d’une forme sévère de COVID-19, ces résultats ne plaident pas en faveur d’une utilisation préventive de l’hydroxychloroquine dans la population, y compris la population la plus à risque, et ce en dehors d’essais thérapeutiques dédiés.
Retrouvez le rapport sur l’utilisation au long cours d’antipaludéens de synthèse et le risque de survenue de formes graves ou létales de la COVID-19